TEST The Elder Scrolls V Skyrim

ICON0.PNGIl était attendu comme le messie par beaucoup, et c’est a Bethesda Softwork que l’on doit cette série . Il s’agit bien évidement de The Elder Scrolls V Skyrim . On se souvient tous parfaitement d’Oblivion qui nous plongeait au cœur de Cyrodil, et bien nous sommes de retour en Tamriel mais cette fois dans la région de Bordeciel (Skyrim). Alors est-ce que cet épisode n’a pas perdu ce qui faisait le charme de cette série ? Réponse dans ce test .

L’histoire de ce TES, se déroule prés de 200 ans après celle comptée dans Oblivion, on y incarne comme à l’accoutumée un prisonnier cette fois envoyé au billot.

Sur le chemin, dans la charrette nous nous trouvons au coté du Jarl Ulfric Sombrage chef d’un groupe de rebelles nordiques accusé de haute trahison, après avoir vaincu le haut roi en duel singulier. La guerre fait donc rage en Bordeciel opposant donc les s’ombrages aux impériaux totalement manipulés par le Thalmor . Revenons en à votre mise a mort, votre route s’arrête a Helgen pour vivre la dernière ligne droite, du moins c’est ce qui devait se passer… Car après une petite séance de création de votre personnage, au moment ou le Bourreau s’apprête à vous trancher la tête, un Dragon fait son apparition interrompant ainsi votre exécution et vous permettant de vous échapper. S’en suit une phase de tutoriel vous amenant donc a un monde gigantesque qui regorge de possibilités dans lequel votre but sera de venir à bout « de la menace des dragons », qui ne peuvent être vaincu que par un enfant de dragon. Ca tombe bien vous en êtes un ! C’est avec cette base là, que vous vivrez le reste de l’aventure. La quête principale en elle même fait une quinzaine d’heures . Bien entendu il est inutile de préciser que l’intérêt du jeu ne se trouve pas dans la quête principale, et que vous pourrez facilement atteindre la centaine d’heures.

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Le gameplay est bien évidement la partie la plus fournie, grâce à sa richesse et sa profondeur. Tout d’abord il faut dire que la surface de jeu est a peu prés équivalente a celle d’Oblivion, mais la ou Skyrim l’enterre littéralement, c’est par son exploration. La ou dans Oblivion lors de ses petites promenades en campagne il ne se passait pas grand chose, cette fois l’univers regorge de surprises : Le fait d’escalader les montagnes, se frayer un chemin a travers le brouillard, et surtout de découvrir les nombreux donjons du jeu car ceux ci sont tous uniques. Chacun a sa propre atmosphère, sa propre façon de le parcourir, que ce soit une grotte, une ruine dwemer, ou même un fort. Chacun est unique !

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Le jeu propose toujours 2 vues, une a la première personne toujours la plus immersive et la plus fun, et une 2ème à la troisième personne toujours aussi anecdotique, quoique grandement améliorée en comparaison aux précédentes productions de Bethesda (Oblivion,Fallout…) .

Les phases de combats sont plus dynamiques que par le passé, grâce à la gestion des 2 mains, vous pourrez par exemple vous équiper de 2 épées, d’une épée et d’un sort, d’une hache et d’un bouclier, 2 sorts dans les 2 mains pour combiner leur puissance voire même de 2 boucliers. le HUD lui est plus sobre que de coutume, les jauges de magie, santé, et vigueur (stamina) disparaissent même hors des combats, la boussole elle est en haut de l’écran. Les menus eux sont clairement pensés pour les consoles de salon et donnent tout d’abords a un menu vous permettant de choisir entre vos magies, la carte, vos objets et votre arbre de compétence . Commençons avec ce dernier. Il est représenté sous la forme des astres, et met en avant trois façons de jouer : De façon guerrière, de façon furtive ou de façon plus orientée vers la magie.  Chaque fois que vous gagnerez un niveau en pratiquant par exemple la magie de destruction, vous gagnerez un niveau dans cette compétence ce qui augmentera vos point d’expérience. Une fois suffisamment d’expérience engrangée vous monterez d’un niveau automatiquement. La nécessité d’aller dormir n’est plus ce qui casualise légèrement le tout. Une fois votre niveau augmenté, vous pourrez choisir d’améliorer votre magie, votre vie ou votre vigueur. Vous obtiendrez également un point de compétence a attribuer, dans un des très nombreux talents (si vous êtes bon en éloquence vous pourrez utiliser votre point dans celle ci pour par exemple avoir des prix plus avantageux auprès des marchands) . Les talents prennent la forme d’un arbre de compétence. On notera la disparition de quelques compétences comme l’athlétisme ou même le combat sans armes.

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Retournons à nos menus, dans la partie objet, c’est relativement pratique. Les items sont rangés par catégorie Armes, tenues, ingrédients, parchemins etc.. Le problème est qu’il s’agit de menus verticaux, du coup, après une dizaine d’heures de jeu, il devient assez exaspérant de chercher un objet parfois parmi une quarantaine, dans une catégorie. Le système de poids est toujours présent et vous limite toujours à devoir parfois abandonner des items. La carte elle, est dorénavant modélisée en 3d et donne donc une vue imprenable sur le relief.

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Il y a plus de 300 lieux a visiter. Le voyage rapide est toujours présent mais il est inutile de préciser qu’il ne fonctionne que sur des lieux déjà trouvés. De plus il et largement plus intéressant de faire les voyages soi-même pour vivre les tas d’événements aléatoires que le jeu offre. Le jeu dispose de 9 plus ou moins grandes villes. Elles ont pour la plus part une identité propre et regorgent de diverses activités. L’artisanat a lui aussi été grandement amélioré, notamment la forge. Vous pourrez en effet a laide de lingot au préalable acheter ou récoltée a l’aide d’une pioche crée vous propre armes et armure les améliorée a l’aide d’une meule ou d’un atelier vous pourrez tanner votre cuir si vous en avez l’envie. Vous pourrez par la suite enchanter cet équipement tout en vous confectionnant une ou deux potions a l’autel d’alchimie du coin. On regrettera la disparition de la possibilité de créer nos propres sorts, ce qui, il faut l’avouer est un oubli qui se fait ressentir pour tout mage qui se respecte. Le nombre de sorts n’en reste pas moins conséquent. Les combats contre les dragons sont également l’une des grosses nouveautés. En effet ils s’apparentent un peu aux duels avec les Big Dady de Bioshock . Ils sont impressionnants et imprévisibles, mais la ou le bat blesse, c’est qu’arrivés vers le niveau 30 on éprouve très peu de difficultés. Il persiste bien des exceptions comme les dragons ancestraux arrivants au niveau 40, qui là, il faut l’avouer, sont assez costauds. Une fois les dragons vaincus, vous aspirerez leurs âmes, qui vous permettrons de débloquer un cris trouvé sur un mur abritant des mots. Les cris ont 3 niveaux. Pour augmenter le niveau de vos cris, il faudra trouver un autre mur lui correspondant. Il y a plusieurs cris, (de la simple déferlante, à l’orage dévastateur en passant par l’impulsion qui vous projette violement vers l’avant) . Il y a une pléthore de cris et pour tous les trouver bonne chance !!!

Vous l’aurez compris, le gameplay de Skyrim est riche, très riche et il vous promet des centaines d’heures de jeu passionnantes.

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Si Skyrim n’ébloui pas par sa technique, il scotche littéralement par son aspect artistique qui, il faut l’avouer, ridiculise littéralement celui d’Oblivion . La topographie et le relief des montagnes est ahurissant, l’architecture des différentes villes, bâtiments, Donjons typiquement nordiques sont absolument magnifiques. Le designe des différents dragons est franchement monstrueux (dans le bon sens du terme) ce qui crédibilise clairement l’univers. De plus les différentes animations ont été revues et il faut le reconnaitre sont franchement meilleures qu’a l’époque. Le jeu peut souffrir de ralentissements à mesure que votre sauvegarde augmente. Espérons qu’un patch vienne a bout de ce fâcheux problème.

Coté bande son c’est du tout bon !!! La VF est de qualité, les acteurs sont dans le ton et les voix sont surtout plus nombreuses que dans Oblivion ce qui évite de se retrouver avec 200 pnj qui ont la même voix. De plus il est a noter que la synchro labial est assez bonne. Les bruitages ne sont pas en rèste, car ils sont de bonne facture. Ils sont crédibles et donc immersifs. Les musiques sont également une grande réussite. On les doit a Jeremy Soule qui avait déjà opéré dans les précédents Elder Scrolls, on peut dire sans craintes qu’il a effectué son meilleur travail avec cet opus. Les musiques sont tout le temps dans le ton, qu’elles soient posées, mélancoliques, ou épiques. Bref du grand art.

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En conclusion que dire, a part que ce The Elder Scrolls V: Skyrim et un quasi sans faute, car oui on pourra toujours pester sur le cliping présent en extérieur, la disparition de la possibilité de créer des sorts, où même la totale inutilité d’aller dormir. Mais il a tellement a offrir, un monde gigantesque, plus de 300 lieux a visiter, des quêtes plus variées les unes que les autres, une beauté artistique absolue et une re-jouabilité quasi infinie. Skyrim n’est pas le Game of the year 2011 pour rien !!!

skyrim jaquette.jpgTitre: The Elder Scrolls V : Skyrim

Genre: Jeu de Rôle

Sortie: 11/11/2011

Note: 19/20




Test réalisé par jey

Passionné de jeux vidéo et de bidouilles en tout genre je suis passé par différentes rédactions, Maxoe, Pspgen ou encore Fun&Zen et blogueur sur Tuto Station depuis 2006.

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