test red faction : guerrilla

medium_jaquette-red-faction-guerrilla-playstation-3-ps3-cover-avant-p.jpgTitre: Red Faction : Guerilla

Genre: Action/aventure

Sortie: 05/06/2009

Note: 15/20

Depuis son arrivée sur nos machines, la licence Red Faction s’est avérée une révolution ; quoi de mieux que de pouvoir tout détruire sur son passage ? C’est en 2001 que le premier titre de la série apparaît sous forme de FPS, le studio Volition a donc remis sur les rails la série sur consoles next-gen pour notre plus grand plaisir. Le jeu est désormais en vue à la troisième personne mais le résultat est toujours aussi efficace.

Red Faction : Guerilla nous ramène donc sur Mars aux commandes du mineur Alec Mason qui rejoint son frère sur la planète rouge qui a été terra-formée pour que les colons terriens puissent s’y installer. Les colons sauvés par l’EDF (Earth Defense Force) deviennent plus ou moins esclaves de cette milice sur-armée qui n’hésite pas à tuer, torturer et brutaliser. Seule la Red Faction résiste encore à ce nouvel envahisseur, et bien-sur notre héros Alec se retrouve mêlé bien malgré lui à tout cela.

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On ne peut pas vraiment dire que le scénario soit intéressant, mais le plus grand intérêt reste encore le gameplay : Alec se manie très bien, d’une simple touche nous pouvons faire courir le personnage ou le faire poser des charges explosives pour ensuite les faire sauter. Le jeu se base sur un monde ouvert à la manière de GTA avec les possibilités habituelles : prendre n’importe quel véhicule ou encore se déplacer où on veut quand on veut… Mais l’aspect le plus jouissif du jeu réside dans la destruction, on peut même parler de destruction massive puisque l’intégralité du décor peut être détruit à l’exception du sol et des canyons. Volition a très bien pensé ce système baptisé ‘Chaine de Destruction’, qui prend en compte les matières, la gravité ou encore le poids des éléments, ce qui donne de superbes réactions lorsque l’on fait exploser des charges sur un immeuble. Il faudra donc prendre en compte tout au long du jeu la configuration des bâtiments afin de les faire tomber. En règle générale il suffit de s’attaquer aux piliers porteurs des structures pour les affaiblir et qu’elles s’effondrent. Toutes les destructions quant à elles restent permanentes, ce qui veut dire que si vous détruisez un pont celui-ci ne sera plus disponible jusqu’à la fin du jeu ; il faudra donc bien choisir l’ordre dans lequel vous vous attaquerez aux différentes cibles.

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Les différentes missions proposées vont de la simple destruction de bâtiments de l’EDF en passant par le sauvetage d’otages ou encore la récupération de données ou code d’accès de l’ennemi. Un système de jauge indiquera après chaque mission le niveau de l’EDF de chaque zone et également le moral de la population des colons, chaque fois que le moral augmente vous aurez plus de chances que les colons prennent les armes pour vous aider dans votre tache de destruction. A l’inverse, plus la jauge de l’EDF baisse et plus ceux-ci seront faibles et les missions principales apparaitront afin de libérer les zones où vous vous trouverez. Vous aurez à disposition tout un panel d’armes et de véhicules pour mener à bien le sauvetage de Mars, l’arme de base mais très efficace est la masse. Un bon mineur ne sort jamais sans, au fur et à mesure que vous enchainerez les missions vous pourrez obtenir d’autres armes (lance roquette, mines de proximité) ou encore des upgrades pour les armes une fois celles-ci acquises. Les véhicules quant à eux sont assez faciles à piloter, même si la plupart sont assez lents et ont une fâcheuse tendance à se retourner. On ressent d’ailleurs une légèreté probablement voulue par le principe de gravité moins élevé sur Mars. On remarque quand même que les véhicules sont largement inspirés du film Total Recall avec Arnold Schwarzenegger.

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Graphiquement le jeu manque cruellement de diversité, malgré le fait que chaque zone ait un aspect différent, l’ensemble reste désertique à souhait. Mis à part les bâtiments qui percent la monotonie du paysage, on pourrait se croire dans un vaste désert multicolore (chaque zone a une couleur dominante : rouge, vert, jaune, etc…).

Volition nous a également concocté un mode multijoueur en local et sur internet, le mode local se résumant à tout détruire pour faire un maximum de points avec une arme spécifique pour chaque round puis passer la manette à votre collègue destructeur qui tentera de faire mieux. Le mode online quant à lui est assez basique mais efficace. Jouable à 16 par map, on retrouve donc les modes match par équipe et solo, destruction de la base et défense de la base, la particularité est que les bâtiments ne seront pas forcément une bonne cachette puisque comme dans le jeu quelques charges suffiront à le faire tomber et bien entendu les joueurs cachés dedans avec. Le mode proposera pour vous tabasser joyeusement, 10 packs dorsaux différents offrant des pouvoirs spécifiques comme la charge rhinocéros permettant de transformer votre personnage en bélier sur jambe ou bien encore le jet-pack pour vous envoler. Le mode permet à chaque fin de partie d’engendrer des points d’expérience afin de débloquer de nouvelles armes ou améliorations.

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Pour conclure, on peut dire que Red Faction : Guerilla pèche par un manque d’intérêt scénaristique mais propose un contenu riche et jouissif. Un jeu d’action à ne pas manquer pour tous les joueurs qui cherchent un défouloir et qui aiment la destruction pure et simple.

Passionné de jeux vidéo et de bidouilles en tout genre je suis passé par différentes rédactions, Maxoe, Pspgen ou encore Fun&Zen et blogueur sur Tuto Station depuis 2006.

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